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Regard d’Audrey Cousquer sur la facilitation de territoire

5ème épisode d’une série de témoignages de praticiens de la participation

En début d’année 2020 s’est tenue la première session de formation à la facilitation de territoire, animée par l’équipe de Collporterre. Quelques mois plus tard, des participants témoignent des apprentissages qu’ils en ont retirée.

Cet article donne la parole à Audrey COUSQUER, Chargée de mission Plan Climat à l’Agence de l’Energie et du Climat du Pays de Brest (29).

En quoi la formation de facilitation de territoire a-t-elle changé ton regard sur la participation ?

Cela nous permet de prendre conscience de l’importance du temps non productif dans la réalisation d’une mission. La formation démontre comment ce temps improductif, le fait de faire un "pas de côté" permet de s’assurer d’une plus grande et en tout cas d’une meilleure implication des partenaires d’une mission.

Concrètement, en quoi cette formation a-t-elle fait évoluer ton quotidien professionnel ?

Je prends plus facilement le téléphone, j’écris moins de mails, pour favoriser ce contact informel, plus agréable plus direct.

Concrètement dans le cas d’ateliers de présentation du plan climat aux habitants, on a proposé avec des collègues de les faire dans des lieux fréquentés par les habitants (coworking, médiathèque...) et non par l’institution (salle municipale en soirée..). Cela permet de démultiplier les réseaux.

Avec le confinement, le fait de proposer des ateliers en ligne, permet aussi de toucher un public qui ne souhaite pas se déplacer dans le cadre des formats de réunion publique, mais qui pourra participer via un questionnaire en ligne.

Quels sont selon toi les plus grands défis pour développer ce métier de facilitateur.ice de territoire ?

Le défi c’est d’être sur le terrain, et d’être inventif, et d’oser passer sous les radars !

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