L’époque dans laquelle nous vivons est, je trouve, assez conforme à cette déclaration de Darwin. Nos organisations doivent s’adapter en permanence pour survivre ! C’est certes épuisant, mais cela permet d’apprendre énormément sur soi et sur les autres. C’est finalement assez riche même si cela demande une certaine flexibilité de l’ensemble des parties prenantes qui gravitent autour de l’organisation en question.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par des schémas de pensée peu conventionnels, et le besoin de chasser ces “fausses” croyances qui nous précèdent. Et puis avec Sabrina (co-gérante et mon associée), nous avons depuis la création de la Colloc, cette envie très forte d’imaginer une organisation idéale au sein de notre “boite”, qui permette des relations saines entre pairs, de l’autonomie, de la confiance en soi, de la responsabilisation. Une organisation basée sur des principes fondamentaux d’entraide, d’intégrité et de convivialité. C’est d’ailleurs très certainement une quête commune et répandue ; pour notre part, nous pouvons témoigner que c’est un chemin difficile et hasardeux mais qui vaut la peine d’être emprunté !
Très vite, nous avons cherché du côté de l’entreprise libérée… avec des hiérarchies plates, des pouvoirs de décision décentralisés et/ou d’autres caractéristiques de même type. Sur le papier, c’est magique ! Quand j’ai lu le livre de Frederic Laloux – Reinventing organisations -, j’ai dit “ok c’est génial, il a tout compris”.