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Paroles et images de femmes, de Brest à Kiel

Avec Anna-Sophie Lewerenz et Marie-Claire Raoul

À propos du projet

Le vernissage aura lieu le 7 mars 2018 à 18h30.
Monica Campo, de la Cie MonaLuna, y réalisera une Performance-lecture à partir d’extraits de "Opinion d’une femme sur les femmes" de Fanny Raoul.

Plus d’infos sur le vernissage ici

Album photo de l’atelier participatif ici

En quoi ce projet est-il singulier et créatif ?

En amont de cette exposition, la Maison de la Fontaine a accueilli 2 artistes en résidence, Anna-Sophie Lewerenz qui vient de Kiel et Marie-Claire Raoul qui vit et travaille à Brest, pour s’interroger, au travers de leurs démarches respectives, sur la place de la femme dans la societé.
Le résultat de ces regards est une œuvre collective concue et fabriquee pendant la residence, associant les productions developpees au cours d’ateliers publics, et leurs creations.
Pour fabriquer l’œuvre collective, Marie-Claire Raoul a choisi de realiser, au cours de cette residence de 7 semaines, des ateliers de parole, ecriture et creation textile.

Quelle est la plus-value sociale du projet ?

Ces ateliers ont eté tres riches tant sur le plan humain que sur celui de la créativité. Ils ont permis de :

  • Valoriser l’expression et la parole des filles et des femmes.
  • Faire ensemble une œuvre artistique. Favoriser l’échange, partager des savoirs et des pratiques.
  • Travailler avec des images sous licences libres
  • Lutter contre le manque de visibilité des femmes. Leur donner la possibilité de laisser une trace dans l’espace public.
  • Créer des connexions entre les habitant(e)s, entre les differents lieux de creation et d’exposition. Favoriser l’integration des femmes dans des reseaux de sociabilité plus important, aider à la fonction emancipatrice de la ville.
  • Mettre en avant et rappeler la lutte des femmes pour leurs droits civiques et politiques.

Quel est le potentiel de déploiement de cette initiative ?

Cette expérience est très positive.
Nous souhaiterions la prolonger vers un public de femmes qui quittent peu leur quartier. Nous pensons notamment aux femmes qui fréquentent le centre social de Pontanezen. Nous allons réfléchir à la meilleure manière de procéder pour les intéresser au projet. Il faudra probablement initier une action sur place pour établir un dialogue et le définir avec elles.

Quel a été le facteur déclenchant de ce projet ?

Depuis novembre 2015, à la Maison Pour Toutes Lcause de Brest, un atelier
« Histoires de femmes, femmes à histoires » a été mis en place. Lors
de ces ateliers de paroles ou d’expressions plastiques, les histoires
individuelles des participantes et celles des femmes ayant lutté pour
l’émancipation féminine se sont croisées.
Parallèlement et en corrélation, des réalisations plastiques ont été
créées par les personnes accueillies et Marie-Claire Raoul.
En regard de ces réflexions et réalisations, Marie-Claire Raoul et la
Maison Pour Toutes Lcause ont souhaité poursuivre cette dynamique à travers
une résidence de création croisée.

Quel est le modèle économique de ce projet ?

L’association Frida K. a sollicité une subvention auprès de la Ville de Brest. Cette subvention est en attente d’attribution. Marie-Claire Raoul a de son côté reçu une subvention de la Maison de la Fontaine pour les huit semaines de résidence au local de la Pointe et la restitution lors de l’exposition à la Maison de la Fontaine.

Références

Page web du projet : https://www.marieclaireraoul.fr/projet-paroles-et-images-de-femmes/paroles-et-images-de-femmes-brest-kiel/


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