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Offrir à tous la possibilité de découvrir des artistes d’ici ou d’ailleurs.
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Crimes of Minds
À propos du projet
En quoi ce projet est-il singulier et créatif ?
La particularité du projet “Crimes of minds” est la durée dans le temps des réalisations, une clause de 10 ans lie les propriétaires de murs à l’association. Ce qui permet de profiter à long terme des œuvres qui de par leurs définitions premières sont éphémères.
La singularité de “Crimes of minds” vient de l’ accès gratuit à la culture, du bénévolat des participants qui ont rendu possible un tel événement.
Quelle est la plus-value sociale du projet ?
Basé sur l’échange, le partage, en interaction directe avec le spectateur c’est un art d’énergie, d’une force et d’une fulgurance extrême. L’ engouement vient d’abord de la colorisation de murs souvent gris ou détériores, la création d’un affect lorsque la fresque devient objet de référence de la rue, du quartier.
Quel est le potentiel de déploiement de cette initiative ?
Ce type de projet peut être décliné n’importe où, n’importe quand, il est nécessaire toutefois d’avoir une équipe de coordination motivée, prête à organiser la préparation et la gestion d’un tel événement.
Quel a été le facteur déclenchant de ce projet ?
Cette démarche socio-culturelle, à l’initiative de l’artiste brestoise Liliwenn, s’est étalé sur 3 années de travail participatif et collaboratif.
La réalisation des œuvres a débuté en mars 2011 sous la forme de 12 sessions comptant 26 artistes contemporains émergents et de haut niveau provenant de différents pays. Invités afin d’offrir une sélection d’œuvres éclectiques mettant en lumière les différentes techniques et disciplines du Street art, le projet comptabilise à ce jour 21 fresques dans différents quartiers de Brest.
Liste exhaustive des artistes ayant contribué à la richesse artistique du projet : Jef Aérosol, Liliwenn, C215, Alice Pasquini, TSF Crew, DMV Crew, Sly2, Pakone, Kool Kor, Best Ever, Ben Slow, Guy Denning, Celeste Java, Morten Andersen, Finbarr, Wen.
L’ édition d’un ouvrage retraçant l’aventure humaine du projet “Crimes of minds” sortit courant mai 2013 et la rétrospective de l’ensemble du projet en juillet 2013 dans les anciens ateliers des Capucins à Brest réunissant plus de 10 000 personnes.
Quel est le modèle économique de ce projet ?
Ce projet a été coordonné par l’association Sugar Rush, réunissant une cinquantaine de personnes : artistes, équipe de coordination, photographes, vidéastes, redacteurs, manutentionnaires, bénévoles, pour permettre la réalisation et le succès de ce projet. La somme des partenaires privés et public ont permis d’avoir les moyens de concrétiser ce musée à ciel ouvert.