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La Maison du Théâtre de Brest : une saison qui donne une large part aux femmes créatrices

Un article repris du magazine egalité-femmes-hommes-brest, une publication sous licence CC by sa

La Maison du Théâtre est classée 3ème (sur 72 structures bretonnes étudiées) pour la part de femmes qui portent des projets artistiques dans sa programmation dans l’édition 2019 de l’étude H/F, la place des femmes (p.7). Elle se trouve ainsi dans les 8 % des structures qui accordent au mois 50 % de leur programmation à des femmes responsables artistiques.
Cette saison 19/20, accorde une nouvelle fois une large part aux femmes créatrices avec 52 % de la programmation, soit 13 projets sur 25.
Cette saison, notamment à noter :
> Anticyclone - Auto-F(r)iction familiale autour de la guerre d’Algérie / Lydie Le Doeuff / 26 et 27 novembre
Découvrant à l’âge adulte qu’elle ne sait rien sur les origines pieds-noires de sa famille, une jeune femme se lance dans une enquête à rebondissements.
> Jimmy et ses sœurs / Odile Grosset-Grange / 18 décembre
Note d’intention "J’ai décidé de passer commande à Mike Kenny de la pièce que j’attendais et ne trouvais pas. Mon souhait de départ était d’interroger la place de la petite fille dans les pièces jeune public. Ayant fait le constat que le héros est bien plus souvent un garçon. Là comme ailleurs, le neutre est masculin. Le héros féminin est un héros genré. Qu’est-ce que cela signifie pour chacun d’entre nous ? Pour les filles de ne pas être le héros – ou alors plus rarement – et de devoir bien souvent s’identifier à un héros masculin ? Et pour les garçons : qu’est-ce que cela veut dire de ne pas avoir à s’identifier aux filles, de ne pas y avoir droit, ou presque ? « Élucider l’ordre caché des choses » dès le plus jeune âge me semble essentiel, puisque dès six ans les petites filles commencent à se sentir moins intelligentes. Pour les adultes, qu’ils aient ou non des enfants, c’est aussi une question majeure. Qui nous affecte dans notre quotidien. Celui-ci bruisse chaque jour un peu plus des violences faites aux femmes, de la libération de la parole. Qu’en ferons-nous ? Irons-nous vers une société de plus de libertés ? Ou bien risquons-nous de tout remettre en cause, de tout séparer, de faire disparaître les libérations essentielles ? Serons-nous autorisés à devenir ce que nous sommes ? Libres, différents et égaux ?
Mike Kenny a réussi à faire de ce sujet presque trop théorique – je le reconnais– une oeuvre dramatique, avec la finesse, le suspense, la profondeur et l’humour qui le caractérisent." Odile Grosset-Grange, metteuse en scène
>Désobéir / Julie Bérès (affiche complet à ce jour, en attente d’une augmentation de la jauge) / 13 février
Comment s’inventer soi-même ? C’est sur cette interrogation que Julie Bérès est partie à la rencontre de jeunes femmes issues de la première, deuxième et troisième génération de l’immigration. Désobéir est une pièce d’actualité qui donne la parole à des jeunes femmes et dresse le portrait d’une France plurielle et métissée.
> Viviane / Mélanie Leray / 12 mars
Viviane, 42 ans, vit seule avec son bébé après une séparation brutale. Elle n’arrive pas à reprendre son travail. À sa grande confusion affective s’ajoute la mort de son psychiatre dont elle pense être responsable.

Voir en ligne : http://www.egalitefemmeshommes-bres...

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