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Le maquis, collectif d’artistes, acteur des communs à Brest publie son rapport d’activités et projets 2020

Le maquis, lieu de création, lieu d’expérimentation, lieu de territoire et au-delà, liieu de réflexion avec pour projets : soutenir la création, aéliorer les conditions de travail des artistes, dynamiser l’organisation du collectif.

Un articlerepris du rapport d’activités et projets 2020 (pdf 36 p)

Édito

Le travail que nous menons au Maquis consiste à inventer des outils de partage artistique avec des personnes ayant pour désir de porter une parole politique et collective.

Nous travaillons ainsi avec des habitants de quartiers stigmatisés, des salariés, des ouvriers, des chômeurs qui cherchent à se faire entendre dans un système qui produit des inégalités et qui rend invisible ou criminalise les plus dominés. Ainsi, nous proposons à chacun de contribuer à des expériences de parole et d’écriture collective se finalisant par des gestes artistiques ou des événements culturels et festifs.

Pour que cette démarche puisse être légitime, nous avons fait le choix de nous implanter à Saint-Pierre Quilbignon, quartier de Brest ne disposant pas des mêmes équipements que le « centre-ville ». Nous avons ainsi mis en place un lieu de création géré par un collectif d’artistes et ayant pour mission le partage artistique et politique. Ainsi, les artistes permanents du lieu, faisant partie intégrante de la vie de quartier, peuvent construire des liens solides et durables avec les voisins et les structures proches.

Par ailleurs, cet espace accueille de manière très régulière des équipes artistiques pour des durées variables. Des rencontres sont organisées afin de mettre en relation les artistes de passage et les habitants. Nous recherchons ainsi une mixité dans les pratiques et chez les personnes s’impliquant dans le lieu.

Par l’intermédiaire de créations artistiques et/ou d’élaboration collective, nous cherchons à créer les conditions de rencontre pour que chacun puisse participer, contribuer et s’émanciper.D’année en année, le Maquis s’étoffe de nouvelles expériences et de nouveaux contributeurs. L’année 2019 a été riche de rencontres et de nouvelles pratiques comme le témoigne ce rapport d’activités. 2020 s’annonce être une marche supplémentaire pour cette structure culturelle intermédiaire et hybride qu’est le Maquis.

« Personne n’éduque autrui, personne ne s’éduque seul, les hommes s’éduquent ensemble par l’intermédiaire du monde. » Paolo Freire


2019 en bref

Des chiffres clés :

  • 8 résidences artistiques,
  • 8 compagnies « habitantes » dont 3 nouvelles adhésions,
  • 308 adhérents au projet,
  • 40 maquisards actifs,
  • plus de 15 retombées presse,
  • 12 réunions plénières,
  • 3 chantiers en cours pour améliorer les conditions de travail des artistes,
  • 2 500 inscrits à la Newsletter mensuelle,
  • 2 952 amis sur Facebook,
  • 200 visiteurs pendants les portes ouvertes.

Un ancrage sur le territoire  :

  • participation au Festival Brest en Communs les 11 et 12 octobre,
  • à la ZAAT (Zone d’Art et Artisanat Temporaire) rive droite,
  • accueil des journées de travail du dispositif Ressorts et de Défi Eloquence,
  • plus de 20 repas partagés avec les habitants du quartier.

Un ancrage régional  :

Participation du Maquis en tant que co-organisateur du 3ème Forum National des Lieux Indépendants et intermédiaires à travers le réseau Hybrides1 et accueil de la 4ème rencontre du réseau à Brest.

Un soutien à l’émergence :

Renouvellement de l’appel à création Prenons le Maquis #3 avec plus de 16 dossiers reçus.

Un projet de création et de diffusion artistique :

Jeanne Dark (composé d’une quinzaine de maquisards et compagnies habitantes du Maquis).

Un espace de réflexion et une fabrique politique :

Organisation du Week-end de réflexion du Maquis, d’agoras et intervention de deux sociologues et d’artistes sur la thématique des Communs.

- Lire le suite dans le rapport en ligne

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