#Calendrier des produits du Cap
Les produits bio et/ou respectueux du Cap-Sizun, en circuit-court et mois par mois
À propos du projet

Chaque mois paraîtra désormais une liste des produits du Cap-Sizun. La plupart des producteurs bio et/ou respectueux du territoire participent déjà à l’action, pour la première marche du calendrier :
le mois d’avril.
Le fonctionnement est très simple : chaque fin de mois, les producteurs fournissent la liste de ce qu’ils vendront le mois suivant. Ces informations sont regroupées sur un document, et les détails et informations de contact sont donnés sur le site internet de Côte Waste (à l’origine du projet).
Les consommateurs peuvent ainsi retrouver facilement les producteurs de légumes, herbes aromatiques, pains, fromages, œufs, viande, yaourts, miel, poissons, et même spiritueux. Le site internet détaille les points de vente de ces produits, ce qui est bien pratique en cette période de bouleversement.
En quoi ce projet est-il singulier et créatif ?
L’objectif de ce calendrier est de mettre en lumière la richesse alimentaire sur ce petit bout du monde, et de valoriser le travail des producteurs, avec l’espoir que certains consommateurs réalisent qu’il n’y a finalement pas besoin d’aller bien loin pour trouver une bonne partie de notre alimentation.
Quelle est la plus-value sociale du projet ?
Sous ses airs de bonhomie et de naïveté, ce projet est somme toute éminemment politique.
Car les choix de consommation pour l’alimentation ont des répercussions à l’échelle individuelle, mais aussi collective. Manger des produits frais, de saison, bio et locaux est bon pour la santé, nous le savons déjà. Acheter des produits bruts et les transformer soi-même coûte non seulement moins cher, mais favorise la créativité et limite le gaspillage alimentaire. Bel apprentissage également pour ceux qui associent leurs enfants à la préparation des repas. Mais les choix faits lors des achats quotidiens influencent aussi l’économie locale. Donnons-nous notre argent à des personnes qui travaillent et vivent près de chez nous, qui consomment ici, ou le laissons-nous filer pour remplir des poches lointaines et anonymes ? Plus les achats sont faits localement, et plus cela profite au chez-nous collectif.
De plus, ce n’est pas le même travail qui est rémunéré, lorsque nous achetons des produits faits ici, et bien faits, ou lorsque nous achetons des produits transformés, emballés ou cultivés n’importe comment, par des gens sans doute mal rémunérés, mal considérés et malheureux dans leur travail.