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De belles histoires pour demain…, rendez-vous à l’agora des archipels le 25 janvier à 18h

« Dans ce monde qui ne peut plus fonctionner comme avant, le pire peut arriver : les crises écologiques accélèrent la montée des inégalités les replis sur soi. Il nous faut relier transition écologique, transition sociale et transition démocratique pour inventer de nouvelles façons d’être et de vivre ensemble, pour imaginer des futurs désirables »

(Appel de Tournai août 2019).

un article repris d’un post diffusé par Didier Fradin sur les réseaux sociaux

La conclusion de cette rencontre Co-construire.bea validé l’adoption d’ « un fonctionnement « en archipel » qui croise et relie sans nécessité d’un centre représentant et concentrant les luttes de pouvoirs, qui nous sorte par le haut des impasses de nos gouvernements actuels ». C’est dans cet esprit, pour que le pire ne soit pas une fatalité, que l’idée d’une Agora des archipels a émergé.

Aujourd’hui, de plus en plus de collectifs sont déjà dans une logique de coopération ouverte et un fonctionnement en intéropérabilité. Pour exemple Transiscope, très cité mais mal connu, dont le principe est tout à fait la base de l’esprit que nous cherchons à rendre commun. Démonstration ici : https://transiscope.org/carte-des-alternatives/#/carte/

Des espaces de convergences territoriaux, par thématiques se développent rapidement, comme les « Ripostes Créatives » [1] à l’initiative de Michel Briand et Laurent Marsault, qui font la preuve qu’à partir d’une base simple et solide, imaginer un « monde d’après » et le décrire n’est pas juste réservé à une élite experte, mais doit s’ouvrir à tous ceux qui, sur le terrain, participent à leur façon à sa création.

Dans une démarche parallèle, l’Archipel des Alizées, celui de la Symbiose, et d’autres encore, relient chercheurs, entrepreneurs, collectivités locales, autour des liens qui se créent dans l’action, sur le terrain, on y parle recherche-action, on y parle communication, médias, reliance.

Et on y aborde aussi la dimension financière et le rapport aux institutions juridiques et fiscales qui y sont liées, dans la mesure où c’est là qu’on y définit ce qu’on entend par « richesse », qu’on liste ce qui mérite d’être financé, ce qui n’est pas, on s’en doute, le cas de nos projets, n’en doutons pas, à moins de à l’autonomie de moyens qui nous serait nécessaire. Voilà un autre sujet essentiel dont un groupe à former pourrait se saisir pour proposer une prochaine thématique.

Des convergences politiques se créent, abordent la forme archipélique, peinent encore à sortir de l’idée de coalition, mais se lancent dans la pratique des « pirogues », une posture totalement alternative :

D’un côté il s’agit de taire nos différences dans l’intérêt d’un objectif global, de l’autre de marquer ces différences pour avoir un point de vue plus étendu sur le contexte dans lequel le projet commun peut prendre forme. Ce qui est l’objet principal, je pense, de la préparation d’un nouveau contrat écologique et social qui nous pousse à nous réunir. On y parle beaucoup de « Pôles Citoyens », mais, à l’instar de l’antique démocratie athénienne, encore faut-il définir de quels citoyens il est question.

Dans une récente communication, Michel Briand et Laurent Marsault nous proposaient l’expérimentation d’un modèle sourcé chez Animacoop, la gare centrale [[ Riposte Créative Bretagne : expérimenter une « gare centrale » qui relie et mutualise ], avec quelques exemples fournis par Romain Lalande sur ce qu’il préfère appeler « gare de triage » ou « espace d’aiguillage », la notion de centre étant délicate à expliciter sans ambiguïté. Le modèle semble fractal. Ce qui fonctionne déjà, à l’échelle locale et territoriale, peut donc fonctionner à une échelle plus large, donc à l’Agora. Il convient juste de ne pas y mettre trop de bornes. Voilà une discussion ouverte.

Le but final de notre Agora ne serait-il pas de faire se rencontrer ces pôles si différents, pour qu’ils s’entendent, s’écoutent, et s’orientent enfin ensemble ? Faire en sorte que les porteurs d’initiatives fassent œuvre commune pour permettre à chacun d’accéder à la fabrique des décisions, et déjà à une information, à une connaissance respectueuse de la diversité et de l’intelligence collective dont nous allons constituer le centre de notre démarche commune.

Nous vous proposons donc, pour cette prochaine session de l’Agora, de recevoir Damien Deville , Archipel des Alizées, Charlotte Marchandise, qui nous parle de sa vision « plus belle la politique », et Michel Briand qui nous présentera la profusion des initiatives « Riposte alimentaire Bretagne ». Dans un deuxième temps, nous creuserons un peu plus dans le fond les sujets émergents, notamment ceux susceptibles de déboucher sur des créations de pirogues.

Visio : https://us02web.zoom.us/j/89356256889
ID de réunion : 893 5625 6889
Code secret : 1234

Notes

[1ndr : un archipel des Riposte avec comme point de départ Riposte Créative Territoriale créé par la direction innovation publique du CNFPT

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