Plan alimentaire de Qumper Bretagne Occidentale

Des visiteuses devant un parterre de fraises parsemé d’ail, lors de portes ouvertes organisées par les Maraîchers de La Coudraie, association d’insertion qui travaille en bio.
Des visiteuses devant un parterre de fraises parsemé d’ail, lors de portes ouvertes organisées par les Maraîchers de La Coudraie, association d’insertion qui travaille en bio. (Photo d’archives)
« QBO a souhaité s’engager dans le projet alimentaire territorial. Plus qu’un projet, c’est aussi un engagement très fort de la collectivité », a déclaré Daniel Bigot, vice-président en charge, notamment, du développement durable, de la biodiversité, de l’économie circulaire et de la valorisation des déchets à QBO. En marge du conseil communautaire de jeudi, il a souhaité, avec d’autres élus du territoire comme David Le Goff, maire de Guengat, celui d’Ergué-Gabéric, Hervé Herry, ou Françoise Dorval, adjointe chargée de la transition écologique à Quimper, présenter en détail ce projet alimentaire territorial, dont les enjeux sont majeurs, dans plusieurs domaines.
À lire sur le sujetAlimentation. Les cinq défis du projet territorial
Tout d’abord, il s’agit d’un dispositif national, avec une forte incitation de l’État à engager les territoires. En septembre 2017, on parlait déjà du projet alimentaire territorial du Finistère. Il faut donc aussi penser à la cohérence entre les différents projets et les différentes échelles. Ce sont les ministères de l’Agriculture et de la Santé qui soutiennent la démarche.
Favoriser l’accès au foncier
Le volet environnemental s’appuie sur la production et la consommation de produits locaux de qualité et pas seulement bio. « L’enjeu est de valoriser cette production et d’aider à ce qu’elle se mette en place. Un des axes, c’est faire en sorte que les agriculteurs puissent avoir accès au foncier, sur des terrains privés ou acquis par la collectivité. Cet accès au foncier est un point extrêmement important aujourd’hui », insiste Daniel Le Bigot. Le territoire de QBO compte actuellement 27 000 ha de surfaces agricoles, dont 1 900 en bio (7 %) et 25 % en maraîchage.
- « L’intérêt pour notre territoire, c’est de remettre du dynamisme dans nos campagnes. Il ne s’agit pas de stigmatiser un type de production »
La restauration collective comme moteur
Autre point concernant ce volet, la lutte contre le gaspillage alimentaire. Justine Morvannou, directrice du service de restauration collective communautaire (ex-Symoresco), explique qu’« un état des lieux va être fait pour identifier les leviers, réduire le gaspillage et ainsi mettre en valeur les matières premières ». Ce service prépare 4 800 repas par jour en période scolaire et environ 1 300 repas par jour pendant les vacances. Il fournit les écoles, centres de loisirs et Ehpad de Quimper, Ergué-Gabéric et Landrévarzec.
« Nous avons atteint le 20 % de bio en 2020, contre 10 % en 2018, et pourtant cela n’a pas été une année facilele. L’objectif est d’arriver aux 50 % en 2022." Justine Morvannou, directrice du service de restauration collective communautaire.
des citations reprises de l'article
du Télégramme du 29 janvier