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Résilience des Territoires 2021 : appel à répondre aux défis en communs de l’Ademe

La pratique courante des appels à projets consiste à une "mise en compétition" qui sélectionne les "meilleurs" projets. Nous avons été nombreux à passer des dizaines d’heures pour répondre à des appels où souvent moins d’un projet sur 10 est sélectionné !

Que de gaspillage de temps, que d’énergie positive lorsque les projets non retenus ne sont ni valorisés, ni reliés ni accompagnées !

A Brest nous avons expérimenté un appel à envies de faire où TOUS les projets sont retenus et cela fonctionne depuis 18 ans sans inflation avec chaque année 30 à 40 initiatives publiées et soutenues sans inflation puisque la ressource rare est l’envie de faire, l’implication d’association et de personnes.

Alors nous nous réjouissons aujourd’hui de cette initiative de l’Ademe de soutenir des projets qui contribuent en communs à la résolution de défis dans un esprit de coopération ouverte mettant en partage les résultats.

la présentation reprise du site agir pour la transition, une publication sous licence CC by sa

Résilience des Territoires 2021, appels à communs

Nous considérons qu’à l’ère du numérique, il est nécessaire de relier les acteurs de la résilience afin de construire ensemble des ressources communes : plateformes technologiques, données ouvertes, logiciels libres, connaissances, retours d’expérience, protocoles, territoires d’expérimentation. Le rôle de l’appel à communs (AAC) est de rassembler tous les acteurs volontaires pour produire des ressources ouvertes – les communs - et ainsi faire évoluer la résilience des territoires dans une logique d’adaptation aux changements climatiques par la création et le partage de ces communs.

Cet appel à communs est initié, conçu et lancé par l’ADEME et a pour objectif, dans un premier temps, de réunir une communauté autour du thème de la résilience des territoires. Il a ensuite pour vocation de s’étoffer au fil de la diffusion des travaux en cours par les acteurs impliqués sur ce thème via les outils collaboratifs, sur la base d’une définition co-construite de défisprioritaires. Polysémique, la résilience revêt des définitions plurielles selon les contextes, sciences, communautés où elle est utilisée. Il s’agit ici d’en observer le large spectre de définitions et d’utilisations dans les champs d’applications de l’ADEME et au sein de la communauté francophone.

Génériquement, un territoire résilient peut être défini comme un territoire en mouvement, capable :

- D’anticiper des perturbations, brutales ou lentes ; la veille et la prospective sont clés ;
- D’ atténuer ces perturbations ou en absorber les effets ;
- De se relever et de rebondir grâce à l’apprentissage, l’adaptation et l’innovation ;
- D’évoluer vers un nouvel état en « équilibre dynamique » préservant ses fonctionnalités. Cet état devrait être décidé et construit collectivement.

La France est engagée pour la transition écologique (TE) et la stratégie nationale bas carbone (SNBC 2) donne un cap de neutralité carbone à l’horizon 2050 : la mobilisation de toutes les parties prenantes, dans une approche systémique et coordonnée, représente un enjeu clé pour accompagner la transition écologique, économique et sociale et l’adaptation au changement climatique. Cet appel à communs s’inscrit notamment dans les objectifs actuels de la France concernant la résilience des territoires :

- Le projet de loi « climat et résilience » issu des travaux de la Convention citoyenne pour le climat dont une première lecture à l’Assemblée Nationale est prévue en mars 2021,
- La feuille de route "Habiter la France de demain" pour des territoires et villes durables, dont l’un des 4 grands défis est la résilience

 : « [elle] vise à renforcer la robustesse et l’adaptabilité des organisations face à des événements exceptionnels, des chocs (événements inattendus et aux impacts immédiats) ou des crises (événements progressifs et de durée importante) »

Chaque commun proposé devra argumenter sur la manière

dont il répond aux enjeux de résilience des territoires (ex : définition, résilience de quoi/qui ?, etc.) et s’ancrer au sein d’un territoire du monde francophone. Pour cela, les porteurs de communs peuvent apporter une lettre de soutien d’une collectivité, association de citoyens, etc. et éventuellement montrer comment les travaux ou communs mobilisés s’articulent déjà sur un ou plusieurs territoires. Des sites pilotes peuvent être choisis à partir du moment où ils sont justifiés d’un point de vue méthodologique.

Cet appel à communs s’adresse à tout acteur public et privé. Pour répondre à l’appel, toutes les informations sont présentées sur cette page du wiki.Le dépôt du projet de commun sera entièrement réalisé sur le wiki. Une FAQest également disponible sur le Forum de discussion.


les défis identifiés

Portfolio

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